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Misogynie (3): la période contemporaine.

Avec beaucoup de lenteur et de courage, après bien de ponctuelles incursions timides dans les milieux intellectuels réservés aux hommes et peut-être grâce à la conjonction de la contraception et des mouvements féministes, la femme a commencé (enfin!) à mettre le nez à la fenêtre, après des millénaires de suprématie masculine indiscutable .
Indiscutables aussi sont les influences du XXème siècle, le siècle de toutes les découvertes (qui ont notamment aidé l'Humanité à comprendre que rien n'était jamais acquis, y compris les lois physiques qui semblaient universelles et indéracinables) et, via la contraception, la révolution sexuelle qui changea complètement les données du problème.
Quasiment du jour au lendemain, la femme reprenait possession de sa destinée. Désormais, la femme pouvait aussi connaître le plaisir sexuel sans redouter une grossesse non désirée. Il ne s'agissait plus d'un privilège essentiellement masculin.
Mais remettons de l'ordre dans nos idées.
Jusqu'à la moitié du XXème siècle encore, les hommes (et parfois les femmes elles-mêmes) en sont encore à essayer de comprendre le comportement des descendantes d'Eve, lequel apparaît parfois si déroutant. Au point de vue psychologique, on met en exergue le fait que là où les hommes peuvent uriner debout, à peu près n'importe où, les choses sont plus compliquées pour les représentantes du sexe faible qui doivent s'exécuter en position assise ou accroupie (de toute manière une position qui dénote l'infériorité). D'un côté, cela engendre un complexe d'infériorité, de l'autre cela confirme la supériorité. (Daco: "comprendre les femmes"). Si cela ne tenait qu'à cela, l'explication serait évidemment simpliste et incomplète, mais nous vous ferons grâce des quelques centaines de pages du bouquin qui, par ailleurs, ne manque ni de lucidité ni d'à-propos. Quoi qu'il en soit, ces explications, pour insuffisantes qu'elles soient, ramènent une fois encore la question sur le physique en oubliant qu'un être n'est pas uniquement constitué de tripes et d'os, de muscles et de cartilage.
Parallèlement, les études scientifiques permettent de comprendre pas mal de choses sur les différences hommes/femmes, lesquelles sont de nature à diminuer le fossé qui sépare les deux pôles. Ainsi, s'il est vrai que les femmes ont le sens de l'orientation moins développé que les hommes, c'est parce que l'hémisphère cérébral opposé (à celui de l'homme) agit. Si une femme pleure beaucoup plus facilement qu'un homme, ce n'est pas forcément une question de sentiments ou de sensibilité mais tout simplement parce que les glandes lacrymales sont plus actives chez les femmes que chez les hommes. Si une femme retrouve immédiatement la margarine dans un frigo encombré, là où l'homme abandonnerait presque immédiatement, c'est parce que le champ de vision de la femme est périphérique alors que l'homme a une vision "en tunnel" (ancien chasseur, il se concentre sur sa proie, ne la lâche plus, par conséquent cette focalisation lui joue des tours en l'occurrence! D'autant plus que cela se remarque sur le plan de la drague, puisque la femme est tout à fait capable de "draguer" incognito alors que si un homme aperçoit une jolie jeune fille, il se tord le cou en la regardant). Les exemples sont légions et, tout en amusant la galerie par ces vérités exprimées dans la bonhomie et l'humour, on finit par se comprendre et tomber sur un certain terrain d'entente. En fait, c'est que beaucoup de choses changent.
Même les guerres changent.
Pour parler de l'époque contemporaine seulement, la guerre 14-18 fut une abomination en ce qui concerne le nombre de victimes, le tir à pipes, le massacre, le carnage...
La guerre 40-45 (en fait: 39-45) fut pire encore, avec ses millions de morts sur le terrain, ses autres millions dans les camps de concentration et les bombes atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki.
On ne faisait pas dans le détail. C'était encore des guerres "classiques", les dernières peut-être, tout du moins de cette ampleur et pour l'Europe.
Ce n'est que quelques décennies plus tard que l'on a commencé à parler et s'inquiéter de ce qu'on a appelé les "dommages collatéraux" et les "frappes chirurgicales" destinées à préserver les civils.
C'est que, peut-être, en "vieillissant", la "race" masculine devient plus sensible, à moins que ce ne soit sous la pression populaire. Parce que, ne nous leurrons pas, les chiffres sont parlants, l'expansion démographique est galopante (pour employer l'expression consacrée) et on ne pourra pas dire que si les guerres ont changé (euh... leur fusil d'épaule!) c'est parce qu'il risquait d'y avoir pénurie d'êtres humains! Relativement parlant, d'autres guerres, survenues antérieurement, avaient été encore plus meurtrières sans pour autant émouvoir le peuple en général et outre mesure.
C'est que, si les guerres changent, les temps changent aussi, beaucoup de choses changent d'ailleurs. A commencer par l'homme lui-même!
La vérité ne sera peut-être pas facile à entendre mais il est bien nécessaire de se rendre à l'évidence que comme le disait la chanson "la femme est l'avenir de l'homme". Dans le typhon de changements des XX et XXIème siècles, l'homme n'est pas épargné et là où les femmes se sentent pousser des ailes pour s'envoler vers de nouveaux horizons, sinon d'égalité au moins de liberté, les hommes se sentent pousser les... cheveux.
Oh, bien sûr, le phénomène "Beatles" n'est qu'une mode, mais le choc, l'impact est solide et clair et laisse des traces bien des décennies plus tard.
Autre triste constatation: la plupart des grands écrivains (et donc réputés pour leur côté intellectuel "typiquement masculin"), s'avèrent être des homosexuels!
La science (et la simple logique) enfoncent le clou: aucun être humain n'est à 100% masculin ou féminin. Toute femme a donc un certain pourcentage de masculinité en elle et tout homme... hé bien oui, a une femme qui sommeille en lui. Tout cela est parfaitement normal et logique, comme l'explique la génétique, puisque tout être humain provient, en principe, d'un homme ET d'une femme.
Est-ce pour cette question d'homosexualité que l'homme perd les... pédales? Toujours est-il que, le temps passant, l'homme semble perdre progressivement de sa masculinité, les machos, les durs, les "vrais" se font plus rares et finissent par être décriés, comparés à des brutes bestiales et sans coeur. Et pendant ce temps, les femmes reprennent du terrain.
Elles en profitent pour revendiquer, exiger, et obtenir. Ces avancées sont encore limitées mais elles ont tendance à se confirmer et à se poursuivre, la femme ne s'arrête pas en si bon chemin, ce n'est après tout, qu'un juste retour des choses.

Il reste néanmoins encore pas mal de chemin à parcourir à la Femme pour obtenir une réelle égalité. En effet, si la révolution sexuelle a exercé une énorme influence en la matière, cela a aussi eu pour corollaire l'explosion de la pornographie qui, a grands coups de portefeuille(s) ne cessent d'exposer les nudités et donc une nouvelle forme d'infériorité qui, jadis, n'existait que dans l'intimité. Les mass média en sont les vecteurs, alimentés en cela par les mêmes hommes.
Le tour de la question est bien entendu très incomplet et il faudrait de très nombreuses pages pour dissiper l'aspect lacunaire de cette étude. Nous allons cependant terminer ce dossier comme nous l'avons commencé, c'est-à-dire en faisant référence à la Bible. Qu'on le veuille ou non, au travers des millénaires, cet ouvrage est demeuré immuable et n'a jamais été pris en défaut, au contraire: il n'a jamais cessé de se vérifier.
"Lorsque l'homme sera l'ami de l'homme, la fin des temps sera proche". Voilà une phrase qui mérite réflexion.
On peut la comprendre de plusieurs manières différentes:
1) Lorsque la paix sur terre existera, qu'il n'y aura plus de conflits, de guerres, etc. ce sera la fin des temps. Mais qu'est-ce que la fin des temps? La fin du monde? Dans ce cas, cela voudrait dire que les conflits et les guerres existeront jusqu'au bout, ou bien jusqu'au moment où il n'y aura plus personne pour faire la guerre, ou si peu...
2) Il y a une autre acceptation du mot "ami". L'homme "ami" de l'homme, peut très bien désigner la masculinité homosexuelle. Cette version est beaucoup plus plausible (et se retrouve de plus en plus dans la vie actuelle) car c'est en ces termes que s'exprime la Bible pour désigner ceux qui pratiquent ce qu'elle considère (ce que Dieu considère) comme une abomination.
On commence à supposer ou à croire que la vie (humaine) sur terre serait en fait constitué de cycles entrecoupés de gigantesques catastrophes (l'Atlantide aurait été l'une de celles-ci, mais probablement pas la seule). Et ce qui eût lieu lors de la destruction de Sodome et Gomorrhe pourrait se reproduire à plus grande échelle.
Et puisqu'il est question de "se reproduire", comment voudriez-vous que s'y prennent les homosexuels, sauf en usant de stratagèmes scientifiques (dont il est bien sûr déjà question).
Pour ceux qui refusent les explications religieuses, disons seulement que la nature a tendance à supprimer les aberrations. Autrement dit, si les choses perdurent, d'une manière ou d'une autre, l'homme et la femme arriveront peut-être à l'égalité, mais ils seront aussi tous deux égaux dans la mort et la destruction.

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