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Introduction

Le racisme est probablement l'un des fléaux les plus dégradants et révoltants que connaisse l'humanité, un mot qui dans ce cas, devient sujet à caution. Est-il en effet "humain" de considérer un semblable comme appartenant à une sous-espèce, de lui refuser certains droits sous le prétexte de sa couleur, de sa religion ou d'autres critères quelconques?
Seulement voilà, a priori, nous ne sommes pas tous semblables. Je veux dire que, par exemple, il est très facile de remarquer une différence de couleur de peau.
Bien que cette différence ne soit pas la seule génératrice de racisme, loin s'en faut, elle a, à elle seule, été responsable de la mort de milliers d'individus ayant commis le simple "crime" de naître noirs.
Certains s'ingénient à trouver des raisons à la distinction ainsi faite entre des hommes. Les prétextes mis en avant sont souvent plus absurdes les uns que les autres, ce qui ne les empêche pas d'être mortels. D'autres reposent sur des vérités, ou interprétations historiques arbitraires, des généralisations abusives, des erreurs scientifiques profondes et que seuls les progrès actuels ont pu mettre à nu.
Il nous a donc paru utile, voire indispensable, de passer en revue les différentes définitions des diverses formes de racisme existants. Il convient en effet de savoir de quoi l'on parle avant d'épiloguer sur quoi que ce soit.

Qu'est-ce que le racisme?

Le racisme affirme qu’un groupe humain comporte intrinsèquement les caractères de la supériorité, l’autre (ou les autres) les stigmates de l’infériorité.
De cette valorisation de certains groupes, découlent des rapports de domination, d’exploitation, de ségrégation, d’isolement, voire d’extermination à l’égard de groupes dits inférieurs.

Ces rapports existent depuis toujours dans les groupes humains : on peut parler de racisme à l’égard des femmes par exemple.

Si le mot race apparaît au XVe siècle (appliqué à l’élevage), il ne sera appliqué à l’homme qu’à partir du XVIIe siècle. Le racisme comme doctrine est plus récent encore.

Au XVIe siècle, les Espagnols opposent la « mission civilisatrice » de l’Espagne en Amérique à « l’infériorité naturelle » et même à la « perversité » des Indiens. Ainsi l’effort pour justifier l’agression et la domination sur un groupe présenté comme biologiquement inférieur, par un autre groupe, jugé supérieur, date des débuts de la colonisation du Nouveau Monde.

Certes Aristote (IVe siècle av. J.-C.) a tenté de légitimer par l’infériorité naturelle des Barbares le fait qu’ils puissent servir d’esclaves aux Grecs ; mais il a fallu attendre le XIXe siècle pour que certains théoriciens essayent de donner une apparence de rigueur scientifique au racisme : c’est probablement que la science paraissait seule digne de fournir une garantie indiscutable au sérieux de la thèse.

Le plus connu de ces théoriciens est le Français Gobineau avec son Essai sur l’inégalité des races humaines (1853-1855).

Quelles sont les différentes formes de racisme?

Quelques motifs importants de racisme:

La différence de couleur de la peau (apartheid)
La différence de religion (antisémitisme)
La différence de sexe ou dans les comportements sexuels
•a) misogynie
La différence de classe sociale
Les différences idéologiques

Théorie générale antagoniste au racisme

Cette théorie qui devrait en fait être aussi la pratique est:

LA DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789

Les représentants du Peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des Droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme ; afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif, pouvant à chaque instant être comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous. En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les droits suivants de l’Homme et du citoyen.

Article premier. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ; les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.

Article 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont : la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.

Article 3. Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation : nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.

Article 4. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5. La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Article 6. La loi est l’expression de la volonté générale ; tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants, à sa formation ; elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.

Article 7. Nul homme ne peut âtre accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir dans l’instant ; il se rend coupable par la résistance.

Article 8. La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Article 9. Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.

Article 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble par l’ordre public établi par la loi.

Article 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

Article 12. La garantie des Droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée par l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.

Article 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

Article 14. Les citoyens ont le droit de constater, par eux mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

Article 15. La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.

Article 16. Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution.

Article 17. La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une indemnité.


Voyez aussi notre article à propos d'une question soulevée par l'un de nos lecteurs: qu'est-ce qui pourrait atténuer le racisme?

New Belgaria s'est de tout temps élevée contre le racisme en général. Le phénomène du racisme peut se retrouver de manière "pratique" dans nos pages concernant les préjugés défavorables à l'égard de la Bulgarie, des autres pays des Balkans et des pays de l'Est en général. (Voir "préjugés")

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