LOVETCH (suite 1)
Comme nous vous le disions précédemment, le touriste, l'amoureux de la nature, l'écolo, trouvera sans peine à Lovetch de quoi faire le plein d'air pur, l'occasion de se déstresser des turpitudes de la vie moderne, de trouver une ambiance à la fois romantique et originale, de quoi inspirer les imaginations et à inciter de tendres confidences à sa bien aimée, titiller sa muse pour les écrivains à la plume en mal de sujets. Il y a là aussi de quoi nous rassurer quelque peu: non la nature n'est pas moribonde. Du moins certainement pas en Bulgarie et bien d'autres pays devraient la prendre pour modèle.
Alors que nous faisions la parenthèse en citant l'inspiration des écrivains, les amoureux de la langue française ne trouveront pas plus mal non plus d'apprendre ou de se rappeler que la Bulgarie fait partie de la francophonie et il n'est pas inutile de dire à ce propos que Lovetch en est l'un des bastions.
Le 15 février 1950 s’y ouvrirent en effet les portes du premier lycée de langues étrangères dans la ville de Lovetch. L’expérience de ce premier lycée autorisé par les autorités bulgares (après la longue histoire des écoles religieuses francophones fermées en 1948 par décret) se multiplie progressivement. Aujourd’hui en Bulgarie, environ 10 000 élèves sont scolarisés en sections bilingues de français, réparties dans 54 lycées.
Pour ceux qui s'intéressent de près à l'histoire et à la chronologie de l'enseignement de la langue française en Bulgarie, dans les Balkans et dans d'autres pays limitrophes et pour ceux qui, tout simplement, s'étonnent de ce que la Bulgarie appartienne à la francophonie (on dit parfois des Bulgares qu'ils se distinguent par leur français...trop parfait!), sachez que New Belgaria mettra
à leur disposition un document très étoffé sur le sujet.
Et que ceux qui veulent poursuivre leur excursion à Lovetch cliquent ici!
Nos plus vifs remerciements à M.Frank Cochet pour son aimable autorisation en ce qui concerne le copyright des photos!