Internet, c’est formidable !
Si on excepte les traducteurs en ligne, qui concèdent à votre signe de noblesse qu’un seul jour par semaine – comme un prince du lundi par exemple – on a rien inventé de mieux pour la rapidité – autant que l’économie – des communications.
Plus rapide, cela n’existe pas !
A moins que vous ne communiquiez avec un Bulgare, ou plus précisément avec une artiste Plovdivienne de ma connaissance, dont l’arrière-grand-père du mari était chauffeur de taxi : vous vous souvenez ?
Cette amie et collègue a sa propre messagerie, son adresse e-mail, et lorsque nous travaillons sur l’éventualité d’un projet je lui envoie mes messages par internet.
En règle générale…il faut tout de même attendre de deux semaines à deux mois pour avoir une réponse…
Ayant acquis cette expérience, je prends soin maintenant de lui téléphoner afin de l’avertir que je lui ai envoyé un e-mail – bien que cela soit tout à fait authentique, comme l’ensemble de ce recueil – cela complique singulièrement les choses, d’autant que ce n’est pas pour cela que j’obtiens une réponse rapide assurée.
Téléphoner en Bulgarie ne relevant pas d’un fort esprit d’économie, il est hasardeux de téléphoner pour avertir que l’on a envoyé un e-mail !
C’est un peu comme aller en moto chez un ami pour lui dire : surveilles la porte je reviens en voiture.
Dans ce cas là les transports en commun sont plus indiqués, pour ne pas dire l’ambulance et les urgences !
Je regrette le temps lointain, ou faute d’ordinateur, d’Internet, de minitel, de téléphone, de poste aérienne, de trains, le courrier était seulement acheminé par un messager à cheval, galopant à toute allure à tous les bouts de l’Europe.
Heureuse époque, car un aller retour Paris-Plovdiv à cheval devrait prendre moins de temps que trois mois, c’est dire à quel point cela serait plus rapide que l’Internet revisité par ma collègue, et tellement plus simple pour les communications Franco-Bulgares !
Pierre-Jean Varet
Lui écrire: ARTCOLLE@aol.com