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Apprendre le Bulgare cent peines

Pour apprendre le Bulgare j’ai changé de méthode.
C’est un jeu de mot pas très fin quand on sait que c’est Méthode qui a inventé l’alphabet cyrillique.
Le pire d’un jeu de mots étant quand il faut en donner le mode d’emploi, je recommencerai donc cette page autrement.
Pour apprendre le Bulgare, j’assimile.
Comme je souhaite parler du fameux Assimil des langues étrangères, l’entrée en matière est des plus décousues.
Si en plus on prend en compte que le nom complet est la Méthode Assimil, on en sort plus !
Recommençons plus simplement : depuis juillet je me suis lancé dans l’apprentissage de la langue Bulgare : mon mois de juillet a été consacré à l’apprentissage de l’alphabet : je sais dorénavant traduire l’alphabet cyrillique en Bulgare latin. Ce qui m’éclaire particulièrement sur la prononciation des mots, mais hélas absolument pas sur leurs sens. Savoir traduire les sons sans en comprendre les sens, sont-ce les sons ou sont-ce l’essence des mots à contre sens qui en procurent le son ? C’est un vaste débat que je propose de clore aussitôt.
Fort et intrépide j’ai acheté le livre Assimil Français Bulgare, dénommé le Bulgare sans peine : que l’on peut traduire toute de suite par : le Bulgare cent peines, tant il est difficile d’apprendre seul une langue non latine. C’est là également où l’absence de Plovdivienne se fait cruellement ressentir.
Et si vous me dites que vous connaissez un chauffeur de taxi qui donne des cours de Bulgare, je vous répondrai sans détour : Non, non, et non !
En août j’ai laissé tomber cet apprentissage pour diverses raisons. Puis fin septembre j’ai commandé le disque qui accompagne la Méthode Assimil, car sans le disque point de salut. J’écoute chaque jour les leçons de prononciation, et même plusieurs fois par jour, et m’endors la nuit – avec un casque sur la tête – toujours à l’écoute. Les phrases rentrent, peu à peu, même si j’en perds le sens, même si parfois tout s’embrouille. Comme l’héroïne des textes – fait commun à toutes méthodes d’apprentissage de langues étrangères – se nomme Anna ( Anna ot Varna ) je ne cesse de répéter que je suis Anna de Varna, le jour, la nuit, dans mon sommeil, sous la douche : je suis Anna de Varna. Le matin, au réveil, je me surprends à douter de moi-même : suis-je-moi, ou suis-je Anna de Varna ? Un rapide coup d’œil sur mes parties génitales me réconforte : je ne peux être Anna de Varna ! A moins qu’elle soit en attente d’une opération chirurgicale !
Cependant, rien n’est moins sur : et si j’étais son frère, en attente de devenir sa sœur ?.

Pierre-Jean Varet

Lui écrire: ARTCOLLE@aol.com

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