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4. - LA FIN DU PREMIER EMPIRE

S'alliant à Sviatoslav, souverain de l'Etat de Kiev, Byzance l'encourage à envahir, en 969 presque toute la Bulgarie du Nord. Sviatoslav s'exécute (pas de la même façon que ses prisonniers!) mais un renversement d'alliance le porte dans le camp de Boris Il (969-971), successeur de Pètar Ier. Jean ler Tzimiskès le refoule alors, bat les Bulgares, capture Boris II et ampute la Bulgarie des territoires compris entre le Danube et le Balkan. Sur le trône bulgare (Bulgarie du Sud-Ouest) montent les quatre fils de Nicolas, haut dignitaire de l'armée et de l'administration. Les deux premiers (David et Moïse meurent au combat, le troisième (Aaron) - corrompu par Byzance - est exécuté par son frérot Samouïl. Pendant près de cinquante ans, ce dernier résiste aux incursions incessantes de Byzance, remportant même de nombreuses victoires. Mais, en l'an 1014, Basile II (surnommé 'le Bulgaroctone") prend l'armée à revers et capture 14.000 soldats: il fait alors crever les yeux de tous les prisonniers, ne laissant - pour conduire les autres - qu'un soldat éborgné sur cent! A travers les tourmentes de neige, cet hallucinant cortège rejoint Prespa, la capitale, où Samouïl attend le retour de ses troupes. Le tsar, mis en présence des mutilés, ne peut supporter cette horreur et meurt d'une crise cardiaque. Quatre ans après, le premier Empire bulgare disparaît.

LA RENAISSANCE

Durant 167 ans d'occupation, les Bulgares s'en tiennent à leurs propres coutumes, refusant opiniâtrement la politique d'assimilation des envahisseurs. Ils tentent bien quelques révoltes en Macédoine (1040 et 1072) et dans les régions du Danube et du centre (1074, 1079, 1084), mais celles-ci sont vite étouffées. Le bogomilisme s'amplifie, les bûchers se rallument, les Croisés de la première et de la deuxième croisade (1096 et 1147) et les Petchenègues dévastent le pays. En 1185, profitant de l'effondrement progressif de Byzance, Assèn et Pètar - des boyards peu fortunés de Tarnovo - déclenchent une nouvelle insurrection. En 1187, ils contraignent l'Empereur byzantin Isaac II Ange (1185-1195) à signer un traité avec les chefs de la révolte, entérinant ainsi la résurrection d'un Etat bulgare entre le Danube, le Balkan et la mer Noire. L'histoire de ce second Empire, qui n'atteindra les frontières de Siméon que sous le règne d'Ivan-Assèn II est toujours très mouvementée. Soumis à de nombreuses luttes intestines, déclenchées par des boyards à la solde de Byzance, il doit bientôt faire face sous le règne de Kaloïan (1197-1207), frère cadet de Pètar et Assèn, qui a repris aux byzantins Varna, une partie de la Thrace et de la Macédoine - à l'arrivée de la quatrième croisade. Les peuples des Balkans connaissent bien cette soldatesque, composée d'aventuriers et de cadets de familles d'Occident. Sous leurs dehors de piété, ils cachent une soif inextinguible d'or, de sang, de terres et de rapines. Vols, viols, exactions, meurtres ont parsemé la route des trois premières expéditions de ces "libérateurs"... ce ne sont pas des petits saints! La quatrième croisade, elle, n'a même plus comme objectif le tombeau du Christ. Commanditée par Venise (le nouveau rival commercial de Byzance), son seul but est la "prise de Constantinople". Les Croisés s'en emparent, s'attribuent toutes les possessions de Byzance (sauf l'Epire) dans la péninsule balkanique, fondent l'Empire latin d'Orient et élisent Baudouin de Flandre comme souverain. Ils tournent alors leurs regards gourmands vers la Bulgarie, nonobstant le fait que celle-ci s'est placée sous la suzeraineté spirituelle de Rome. Avec son année, Kaloïan se porte donc au devant de l'ennemi qui, de plus, doit faire face à la révolte des cités thraces soumises à son joug. Une lutte acharnée s'engage dont le point culminant est la bataille d'Andrinople (14 avril 1205) où "la fine fleur" (si l'on peut ainsi qualifier ces brutes épaisses!) de la chevalerie est battue "à plate couture" (un tour de force... quand on sait qu'ils portaient des armures!). Baudouin lui même est fait prisonnier, l'Empire latin ne pourra jamais s'en remettre!

Nous devons cet article à Monsieur Roland Lemaigre, que nous remercions.

 

 

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