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KATIOUCHA

Cet article aurait pu s'intituler "Katioucha" avant et... après (ou pendant) selon le sens et l'époque.  Il s'agit en effet d'un prénom qui signifie Ekaterina (Catherine, que l'on retrouve dans le diminutif Kathy, Cathy, etc...) et puis, beaucoup moins mignon, c'est aussi le surnom qui a été donné par les russes à un... lance-roquettes devenu particulièrement célèbre à partir de la seconde guerre mondiale.  Katioucha est également le titre d'une chanson traditionnelle qui devait certainement être bien plus agréable aux oreilles qu'elle a pu l'être aux allemands lorsque ces derniers ont subi son feu.  Ce qui a inspiré ce surnom n'est pas très clair , mais certains y voient la « haute rive escarpée » dont parle la chanson avec la falaise au sommet de laquelle furent tirées, le 14 juillet 1941, les premières katiouchas sur la ville de Roudnia durant la bataille de Smolensk, ville située dans l'Oblast de Smolensk en Russie.

Mais voyons d'abord à propos de la chanson: celle-ci évoque l'amour entre une jeune fille et un soldat parti au front qui lui écrit et dont elle conserve précieusement les lettres. Les paroles furent écrites en 1938 par Mikhaïl Issakovski, la musique par Matveï Blanter.  Pendant la Seconde Guerre mondiale, la chanteuse russe Lidia Rouslanova l'a régulièrement interprétée, entre autres, sur différents fronts russes pour soutenir le moral des troupes.
En 1943, Felice Cascione écrivit sur la même mélodie un texte italien qui, sous le titre Fischia il vento (Le vent siffle), devint ainsi l'une des chansons les plus connues des résistants italiens.
Ivan Rebroff l'a intégrée à son répertoire en 1968 dans sa version russe. Puis, le thème musical a été repris en 1969 par Rika Zaraï dans la chanson Casatschok (C'est l'hiver qui frappe à notre porte) sur des paroles françaises de Boris Rubaschkin. (Voir la suite, après les vidéos)

 

   

 

 

En simplifiant les choses à l'extrême, on pourrait considérer que les russes ont répondu aux allemands en matière de fusées, par leurs BM-13, surnommés Katiouchas, aux V1 et V2. Les hommes du IIIè Reich baptisèrent cette arme redoutable: "Les orgues de Staline" notamment en raison du rugissement particulier provoqué par les roquettes lors de leur lancement, ensuite parce que l'agencement des tubes faisait effectivement penser à celui des orgues.  Pour les polyglottes, une vidéo ci-dessous retrace l'histoire de ce lance-roquettes qui joua un rôle considérable dans la seconde guerre mondiale et lors de la bataille de Berlin.  On raconte que les orgues de Staline firent leur effet côté surprise: c'était réellement d'une arme secrète dont il s'agissait et elle émanait d'un effort de guerre conséquent auquel ont parfois participé de jeunes filles de 16 ans.  Mais ce n'était pas que surprenant: c'était aussi hallucinant, terrifiant!  On peut dire que cela a été l'une des terreurs des nazis.  Les katyouchas, avec leurs 30 kg de charge explosive, étaient destructrices et incendiaires (elles sont allées jusqu'à 90 kg dans la version "Luka") mais elles devaient aussi pallier, par leur nombre et leur effet répétitif au manque de précision.   Le système BM-13 était étudié depuis 1930 (ce qui, pour différentes raisons, fera sans doute sourciller certains ufologues) et fut testé pour la première fois en 1939.  Peu de temps après, à la suite de l'invasion soviétique de la Pologne, les orgues de Staline étaient déjà mises en service, mais leur popularité allait être ultérieure.  Cette arme si particulière se distinguait aussi par son mode de transport: elle pouvait être acheminée sur de simples mais robustes camions (notamment le ZIS-6) ou même des tracteurs chenillés, ou - dans d'autres versions - par des Studebacker ou des chars légers. LE ZIS, selon les versions, a parfois souffert d'une sous-motorisation et, en tous cas, de problèmes d'autonomie en raison de sa consommation (40l/100 km) de sorte que la charge utile pouvait varier de 4000 kg à... "seulement" 2500 kg, avec les conséquences que l'on imagine.  Néanmoins, il n'est pas faux de prétendre que la mobilité constituait l'un des atouts des katiouchas.

 

 

   

 

 

Cette page est aussi un gros sous-entendu qui, nous l'espérons, sera compris à sa juste valeur par les intéressés.  On peut y comprendre que sous des dehors très amicaux, des personnes bornées se montrent parfois très hypocrites.  Leur attaque se présente comme une Blietzkrieg (guerre éclair qui, au début, fait évidemment des ravages qui mettront longtemps à se réparer)  Ces mêmes personnes infréquentables et jouissant pourtant d'une certaine notoriété publique ont répandu leurs mensonges par une forme de "propagande" fallacieuse, que beaucoup ont pourtant cru.  Et pour cause: lorsque les termes sont savamment étudiés, le paraître peut plaider en faveur des propos qui semblent les plus logiques.  C'est d'autant plus vrai lorsque l'on propage des idées auxquelles on croit avec apriori mais sans les avoir réellement creusées, en dépit de moyens puissants. Dans tout cela, d'innombrables innocents ont souffert alors qu'ils n'avaient rien demandé à personne.  Mais on a souvent tort de sous-estimer l'adversaire, surtout lorsqu'il s'agit d'un groupement et que les ressources de ce dernier sont insoupçonnables.  On peut donc s'attendre à un méchant retour de flamme, exercé d'abord sous forme virtuelle mais à l'allusion claire.  Il faut toutefois s'attendre à se faire acculer jusque dans son propre fief, car en dépit de l'imprécision de départ, la répétitivité et la puissance du feu se montrent implacables et l'on se retrouve:

Ratatiné, trucidé, balayé, foutu !  Tout le contraire de ce que l'on était... initialement !

Vous ne comprenez rien sur ce qui vient d'être dit?  Amateurs de messages codés, à vos grilles !  Pour vous aider, disons que seule une lecture croisée vous permettra de comprendre et de la lecture, il y en aura... D'ici là, il faut tirer sur la corde, bander son arc et, même de Trois-Ponts, ne pas hésiter à tirer !

 

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