page précédente - backretour   page d'accueil - homehome   page suivante - nextsuivante   page d'introduction générale ou index de la rubriqueintro     Moyens de communiquer avec New Belgariacontacts 
 FAQ - questions fréquemment posées - frequently asked questionsFAQ.   informations généralesinformations service guide en Bulgarieservice guide    lienslinks      préjugés sur la Bulgarie et les pays de l'Estpréjugés

Le train- train quotidien

Je parlais de la gare, et par désinvolture, mon récit allant bon train, j’allais omettre de dire un fait historique non dénué d’intérêt.
Comme je disais donc, lors de mon dernier séjour, je logeais à proximité de la gare de Plovdiv.
Cette gare était une étape du très fameux Orient Express, le plus célèbre train qu’il y ait eu au monde.
Nous n’oublions pas que c’est en 1872, alors qu’il avait seulement vingt sept ans, que le Belge Georges Nagelmackers créa la Compagnie internationale des wagons-lits ( inspiré par les frères Pullman des Etats Unis d’Amérique) d’où sera issu le célèbre Orient Express, qui inspira tant d’auteurs, dont Agatha Christie.
Qui voudrait ressentir de nos jours le luxe de ce train mythique , n’aurait alors qu’à lire le très fameux livre de Valéry Larbaud : «Les poésies de A.O.Barnabooth»
( disponible chez Poésie-Gallimard ) , qui dans les années 1920 écuma les trains de l’Europe, et en ressortit le rythme jusque dans ses poèmes.
Le train est peu onéreux en Bulgarie, il faut compter à peine 4 euros pour parcourir Sofia Plovdiv – en 2 heures – et à ce prix on peut tenter le wagon-restaurant pour 5 euros le repas…
Le trajet est plutôt lent, comme tous les trains Bulgares, car sur les 4294 kilomètres de ligne, à peine 60 pour cent sont électrifiées, et ces lignes sont souvent à voie unique : ce qui est assez pratique, puisque les rails servent aussi bien à l’aller qu’au retour !
Il faut signaler, et ce n’est pas une des moindres choses, qu’en tant qu’étranger j’ai particulièrement apprécié que les toilettes publiques de la gare de Plovdiv – du moins les urinoirs – étaient gratuits , si mon souvenir est exact.
Ce n’est pas comme en France où il faut compter 30 centimes d’euros pour résoudre une envie pressante.
Le comble étant la gare de Milan, en Italie, où je me suis rendu récemment pour une exposition, et où on me réclama 70 centimes d’euros pour franchir la barrière me séparant de l’urinoir.
J’eusse fait remarquer, qu’étant donné le prix prohibitif du service déversé, et étant la petitesse de mon spaghetti – j’étais dès lors prêt à le prouver - que je pouvais avoir droit à un demi-tarif !
Non, ils ne voulurent pas entendre raison – et lorsque je précisai que ce spaghetti étant accompagné de deux châtaignes, le tarif famille nombreuse était également applicable… Non, non, et non, c’était 70 centimes d’euros…ou rien.
Rendons grâce ainsi aux Bulgares, qui ne profitent pas d’une envie urgente de vider nos bourses…pour dévaliser…nos autres bourses !

Pierre-Jean Varet

Lui écrire: ARTCOLLE@aol.com

Retour à la liste des textes

pour rechercher un sujet dans le site ou sur le Web recherches           La Maison Mère, le big boss! Belgasites        haut de la page haut de la page