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OVNI et autres UFO's, MOC, ETC...

De nos jours, à peu près tout le monde a déjà entendu parler d'OVNI.
Derrière cette abréviation se cachent les Objets Volants Non Identifiés, un nom un peu plus "scientifique" pour "soucoupes volantes", terme issu d'une réflexion du pilote américain Kenneth Arnold en 1949 qui, le premier avait aperçu l'un de ces engins et, vu sa forme, l'avait qualifié de la sorte.

Par la suite, par ironie et dans le cadre de mystification-démystification du fameux "Project blue book" (projet Livre bleu) on allait parler de "vaisselle volante".
En anglais, objet volant non identifié se dit: Unidentified Flying Object, vous reprenez les initiales et vous savez d'où vient l'appellation (non contrôlée) UFO que nous mettons abusivement au pluriel en écrivant "UFO's".

Depuis, bien des phénomènes semblables ont été observés dans tous les pays du monde, des plus civilisés aux plus reculés, par toutes les conditions météorologiques possibles, par toutes les catégories sociales d'individus, toutes professions confondues, etc...on peut parler de "phénomène universel".

Une autre appellation est aussi connue sous les initiales "MOC" qui signifient "Mystérieux Objets célestes".

Au moment de la "grande diffusion" du phénomène, l'affaire Roswell mettant encore du pétrole sur le feu, deux grandes hypothèses se dégageaient, tentant d'expliquer ces manifestations plus ou moins inquiétantes car insaisissables et aux comportements troublants.

Ainsi, on a cru à une arme secrète des Etats Unis (cela n'en fait qu'une de plus avec les avions furtifs et l'Arche perdue rapportée par Harrisson Ford dans "Les aventuriers de l'Arche perdue") alors que, dans le même temps, les américains croyaient dur comme (rideau de) fer à une arme secrète des Russes.
Pendant que les grandes puissances d'alors se disputaient le privilège de cette "arme" nouvelle, les Européens, eux, croyaient à une ruse des Anglais pour entrer dans le marché commun. Bref, tout le monde soupçonnait tout le monde et on ne faisait pas avancer le schmillblick.

Un point était sûr, cependant, c'est qu'aucun engin terrestre ne pouvait revendiquer les incroyables performances des OVNI, accélérations très brutales et vertigineuses qui auraient anéanti les passagers, virages à angle droit, décollage vertical (ce n'était pas encore possible à l'époque), etc. Il n'en fallait pas plus pour supposer qu'il s'agissait d'engins extraterrestres. Des visiteurs d'une autre planète épiaient la terre dans un but inconnu, pacifique ou guerrier, colonisateur? exterminateur? simple spectateur?

Pas trop vite, criaient certains: "on sait très bien qu'aucune planète de notre système solaire n'est habitée!"

Entre temps, cette affirmation a largement été mise en doute par les différentes missions d'exploration scientifique, en tous cas on n'avait pas imaginé qu'il pouvait s'agir d'une vie se présentant sous une forme différente de celle à laquelle nous nous attendions. Mais à partir du moment où il faut faire ce genre d'exercice mental, les plus sceptiques sortent de la fosse (...) pour organiser une levée de boucliers conservateurs et traditionnalistes: "voyons! Comment pourrions-nous imaginer remettre ainsi la Bible en question en prétendant que l'Homme ne serait pas la seule créature au monde, que Dieu nous aurait fait cette "infidélité" et surtout que son fils aurait été "obligé" de renouveler le terrible sacrifice salvateur? (parce qu'on n'imagine pas non plus qu'il puisse exister des êtres plus sages que nous...)

Scientifiques et amateurs allaient se lancer dans une foule d'investigations, de suppositions, d'hypothèses plus ou moins saugrenues, fantaisistes, farfelues ou plus osées et séduisantes comme celle prétendant que les OVNI ne seraient en fait que des "machines à remonter le temps" ou disons plutôt à "explorer" le temps.

Ce qui venait renforcer cette hypothèse, apparemment vouée à l'échec, c'est que de petits malins ont trouvé que les OVNI étaient loin de constituer un phénomène nouveau, propre au vingtième siècle! Des écrits très anciens, historiques, bibliques, politiques, etc... mentionnent des apparitions similaires au moyen âge et même dans la plus lointaine antiquité. Naturellement, la manière de les décrire est différente et typique de ces temps-là. Ainsi, on parlait de "chars de feu", d'anges aux yeux de lumière (Johnny Halliday n'est pourtant pas si vieux!), etc... mais les représentations de l'époque et les comparaisons qu'on a pu faire sont tout à fait claires: c'est bien du même phénomène dont on parle!

Dès lors et contre toute attente, l'hypothèse des armes secrètes tombait au profit de la machine à explorer le temps. Nous reviendrons sur le sujet.

Il est pourtant clair que l'hypothèse qui a fait le plus de chemin et le plus marqué les esprits était celle d'êtres venus d'ailleurs. A l'époque de Kenneth Arnold, on avait pas encore marché sur la lune mais on y travaillait dur de part et d'autre. On allait y arriver que vingt ans plus tard, mais on peut bien sûr s'imaginer qu'on n'a pas commencé à s'intéresser au sujet en 1968 pour débarquer en 1969. Bref, en pleine conquête spatiale, il y avait quelque chose de légitime à s'imaginer que si nous étions capables d'aller sur d'autres planètes, d'autres civilisations auraient pu en faire de même avec la nôtre. Pour une fois, un peu d'humilité ne faisant de mal à personne, on daignait admettre que d'autres civilisations pourraient être plus avançées technologiquement que nous et donc capables de performances qui nous dépassent.

Des témoignages de rencontres avec de "petits bonshommes verts" ont bien fait rire mais ont aussi été pris plus au sérieux vu la généralisation du (sous)-phénomène. On a même classifié ces "rencontres" en trois types, les RR1, RR2 et RR3, pour parler des "rencontres rapprochées du premier, deuxième et troisième types" selon leur degré d'intimité avec le témoin.
Foutaises, direz-vous? Peut-être! Pourtant, on a fait mieux encore avec la vague d'enlèvements par des extra-terrestres, lesquels se seraient livrés à des expériences sur leurs "cobayes humains", certaines dames se plaigant même d'activités sexuelles, voire de grossesses ou, plus "raisonnablement", d'influences télépathiques diverses.

Nous en viendrons plus loin à l'étude proprement dite du phénomène que nous ne venons encore que de situer (il y a du pain sur la planche!) mais revenons-en, si vous le voulez bien, à ce qui nous intéresse plus particulièrement, à savoir ce genre de manifestations dans le ciel de Bulgarie et des autres pays de l'Est.

Je ne vous apprendrai rien, je suppose, en vous annonçant que la littérature traitant du sujet est abondante en ce qui concerne l'Europe occidentale et les Etats Unis pour se faire beaucoup plus parcimonieuse et discrète quand il s'agit des pays de l'Est.

En ce qui me concerne, je me suis basé sur le livre de ion Hobana et Julien Weverbergh (Robert Laffont). On y trouve d'innombrables témoignages émanant de Russie, beaucoup de Roumanie, assez bien de Tchécoslovaquie, et moyennement de Hongrie, Pologne, Yougoslavie et Bulgarie.

Le premier écrit n'est pas tout neuf puisqu'il date de 1908, à Sofia. Entre 13 heures et 13h30, une foule s'est rassemblée au square Marie-Louise parce qu'un objet très brillant, de la taille d'un ballon de rugby (mais sphérique), traversait le ciel lentement à grande altitude (Paris-Match, janvier 1960)

De nos jours, je crois qu'il en faudrait bien plus pour provoquer un rassemblement. Il y a à cela de nombreuses raisons:
-la lenteur n'est plus de ce monde et est d'ailleurs contradictoire avec les performances annoncées des OVNI (si ce n'est en matière de sur-place). Actuellement, les gens sont tellement pressés qu'ils n'auraient pas de temps à perdre à regarder quelque chose de lent...
-A défaut d'être spécialiste en la matière, on peut se demander comment les témoins ont pu juger de l'altitude et de la taille de l'objet. Franchement, remarquerions-nous un objet de petite taille (un ballon de foot par exemple) s'il "circulait" à "très haute altitude"? Bien évidemment non! Donc, soit l'engin ne "volait" pas si haut, soit il était en réalité beaucoup plus grand...
-Un tel rassemblement, avec tout le monde pointant le nez en l'air serait une excellente occasion pour les pickpockets, comme on est méfiant, on s'abstient.
-Enfin, triste à dire et pourtant vrai, de nos jours, s'il ne s'agit pas d'un accident avec beaucoup de sang ou de quoi que ce soit à caractère sexuel, cela n'intéressera plus grand monde...

Voici le deuxième écrit:

En 1913, dans la vallée de la Strouma.

Le même soir, un objet atmosphérique étrange apparut dans la vallée de la Strouma. Le soleil venait juste de disparaître derrière les montagnes d'Albanie et le ciel était encore clair jusqu'au zénith quand, soudainement, une énorme boule de feu astrale sembla déchirer le ciel et descendit en direction de la frontière grecque. A ce moment, tous les prisonniers qui étaient casernés dans les camps de la vallée de la Strouma la virent glisser doucement à travers la partie encore éclairée par le crépuscule, si lentement qu'on l'aurait dite suspendue à un parachute. (Georges Topîrceanu, oeuvres complètes, vol.2, page 169.)
Le poète roumain Georges Topîrceanu écrivit cette brève description alors qu'il était prisonnier de guerre. Le seul fait "étrange" à propos de cette observation est la lenteur de la chute: la vitesse la plus faible enregistrée pour une météorite est de 43.000 Km/h (12 km/s). NB: A l'entrée dans l'atmosphère, quand la météorite devient lumineuse, soit entre 120 et 80 km d'altitude, mais en fait de course, la vitesse peut tomber à quelques centaines de mètres par seconde.

L'article de Ion Hobana et Julien Weverbergh s'est chargé des commentaires à ma place. On remarquera cependant aussi au passage l'allusion aux "prisonniers de guerre" se trouvant "casernés", comme par hasard à proximité, l'allusion à leur nombre et, enfin, remarquons que l'affaire se situe en 1913, soit avant la guerre, mais n'épiloguons pas!

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