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HISSARIA (ou HISSAR)

Renommée tant pour ses nombreuses sources thermales que pour son riche passé, Hissaria, située 15 km à l'ouest de Bania (département de Karlovo), mérite une longue visite. En raison de l'intérêt des vestiges archéologiques découverts dans la région, présentons-les chronologiquement.

Manastira:

Sous ce nom, aux consonances chrétiennes, se cache une importante sépulture de l'âge du bronze, découverte près du village de Tchernitchévo sis immédiatement à l'entrée du bassin de Hissarya en venant de Plovdiv.

Douvanli:

Situé à droite de la route qui mène de Kaloyanovo à Hissaria, de nombreux tombeaux thraces - et leurs trésors - y ont été trouvés... On ne peut malheureusement pas les visiter!

La ville romaine:

Ville de villégiature pour les patriciens romains de Trimontium (Plovdiv), Augusta (Hissaria) s'enorgueillit de ses splendides bains de marbre, de ses belles rues pavées, de son réseau de canalisations que dessert un grand aqueduc captant les eaux de la Sredna Gora. Dans le sanctuaire voisin des bains de Havouz (édifiés au IVème siècle avant notre ère), on vénère Phœbus (Apollon), Diane (Artémis) et Proserpine (Hécate).

Dans un temple au nord, sont honorées les nymphes des eaux. Traversant les siècles, de nombreux vestiges de cette époque (inscriptions, statues, chapiteaux, colonnes, etc.) viennent encore aujourd'hui porter témoignages de la magnificence passée de Rome.

L'enceinte romaine:

La construction des remparts commence suite à la dévastation de la ville par les Goths (251) et s'achève au IVème siècle. Hauts de 12 m et épais de 2 à 3 m, ils s'étendent sur une longueur de 2430 m et englobent une superficie de 30 hectares. Excellent exemple d'opus mixtus (pierres et briques liées de mortier rouge), ils constituent un quadrilatère irrégulier doté de plus de quarante tours, d'un grand nombre d'escaliers, de quatre portes impressionnantes et de neuf autres entrées plus petites. Au nord, qui ne bénéficie pas de la protection naturelle des rivières (plus abondantes à l'époque!), le rempart est doublé.

Au pied de l'enceinte, un théâtre de plein air peut accueillir plus de 2000 spectateurs. Aujourd'hui, outre contempler les vestiges des tours et de nombreux escaliers, vous pouvez encore vous promener sur les murailles (qui sont les mieux conservées de toute la péninsule balkanique!) et admirer la porte sud, dite Kamilité (Les chameaux).

Les basiliques chrétiennes:

Au VIème siècle, la ville est le siège d'un évêché et compte neuf basiliques chrétiennes. Deux de celles-ci sont encore visibles. La première - édifiée à la fin du IVème siècle - se trouve à 100 m à l'ouest de la porte Kamilité, tandis que la seconde - du VIème siècle et dédiée à saint Etienne - est sise dans l'actuel cimetière turc, à 120 m au sud de cette même porte.

Les sources thermales:

Hissara possède 22 sources thermales dont la température varie de 36° C à 49,5° C. Leurs vertus curatives sont connues depuis les Thraces... si pas avant! La plus célèbre est celle de Momina Bania (47,8° C) et semble indiquée pour soulager les maladies du foie, de l'estomac et de l'intestin. On peut y faire trempette ou la consommer en guise de boisson. Parmi les autres sources, signalons: celle de Havouz (48° C) - jadis spécialement vénérée par les Romains et les Romaines - recommandée dans les affections gynécologiques, la stérilité et les maladies du péritoine; celle Tchouloudja, conseillée dans le traitement des maladies de la peau (dermatose, eczéma); celle de Inndjèz (maladies nerveuses) et celle de Kyouptchèz (arthrites et maladies osseuses).

Signalons encore qu'un musée archéologique local abrite de nombreuses découvertes thraces et romaines.

Hissaria

Histoire:

Peuplé depuis le néolithique, le bassin de Hissaria est habité - au temps du royaume des Odryses - par la tribu thrace des Besses. Vers 340 avant notre ère, ce royaume est englobé par l'Empire macédonien et c'est probablement à cette époque que s'établissent les premiers habitants de Hissaria, nommée alors Havouz. L'invasion romaine, et la propension aux thermes de l'envahisseur, donnent un coup de fouet au développement du site. Son nom se métamorphose en Augusta et la réputation de ses eaux se répand dans tout l'empire. Peu à peu, une importante cité se crée autour des bains. En 270 de notre ère, les Goths la dévastent au cours d'une incursion. Pour éviter que ces fâcheux événements ne se reproduisent, les Romains décident alors de protéger la ville par des fortifications. Le temps de finir les travaux, la cité a changé de nom et s'appelle désormais - sans doute en l'honneur de l'empereur Dioclétien (284-305) - Diocletianopolis.

Vers la fin du IVème siècle, des Wisigoths - qui marchent sur les traces de leurs cousins - endommagent fortement les murailles. Peu après, des chrétiens emménagent dans la cité, en font un évêché et y construisent plusieurs basiliques. Les eaux de Hissaria continuent, au temps de l'Empire byzantin, à jouir d'une grande renommée mais, au début du VIème siècle, apparaissent les Slaves. Ces derniers profitent de la faiblesse militaire de Constantinople pour s'établir dans le pays. Ils transforment bientôt, à leur profit, les places fortes byzantines en îlots isolés au sein de l'océan des Barbares et la ville de Diocletianopolis est rebaptisée du nom slave de Toplitsa, en raison de ses eaux chaudes.

En 1206, un an après la bataille d'Andrinople et la capture - par le tsar Kaloïane - de Baudouin de Flandre, un reste de l'armée du tout nouvel Empire latin d'Orient passe par Toplitsa. Geoffroy de Villhardouin (1148-1213), un chroniqueur de la quatrième Croisade qui les accompagne, décrit la cité comme "Une belle ville dont les bains minéraux sont les meilleurs du monde!"... cela n'empêche pas ses petits copains de tout saccager. A peine relevée de ses ruines, Toplitsa doit faire face, en 1364, à de nouveaux ennemis: après une vaillante résistance de plus de trois mois, la forteresse tombe aux mains de Chahbédine Pacha, le fils de Lala Chahine, et Toplitsa devient Kyazil Kalé (Le fort rouge).

Au XVIème siècle, d'autres Turcs - venus d'Anatolie - viennent s'y installer. Ils nomment la ville Hissar, ce qui se traduit par "la forteresse". Au XVIIème siècle, les Ottomans aménagent les sources de Kaslar (qui deviendront celles de Momina Bania), de Havouz, de Tchouloudja, de Inndjèz et de Kyouptchèz, "qui dispensent aux Musulmans l'eau bienfaisante sans bourse délier, car cette eau est un don d'Allah". Délaissée vers la fin du joug turc, la ville de Hissaria ne reprend son essor qu'en 1925 avec le réaménagement de ses sources thermales.

Village de Starossel

Non loin de Hissaria se trouve le village de Starossel qui est connu depuis l'an 2000 grâce à l'ancien temple des Thraces (IVe-Ve siècles avant le Christ). Ce temple se trouve sur une colline, la plus haute de l'endroit. A partir de son sommet on peut voir les collines de Plovdiv. Le temple est entouré d'une enceinte longue de 240 m. Le sanctuaire (heroon) fut utilisé pendant 140 ans. On suppose que ce temple fut construit par le tsar thrace Sitacles (tant le batiment est grand, riche et original). Pas loin du temple se trouve un tumulus, plus petit mais riche en trouvailles (bijoux, armes, vaisseaux).
En 2002, les archéologues ont trouvé un autre temple qui se trouve à 2 km du premier. Ce temple est daté du Ve siècle avant le Christ. Son architecture est inconnue.

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