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LES ORIGINES DES VAMPIRES (suite)

Peut-être seraient-ils passés à l'état de bienfaiteurs mythiques s'ils n'avaient eu dans la maison de leur intendant un démon briseur de meubles. Ce n'était qu'un démon ordinaire, comme on en a vu de tout temps, dans tous les pays. Ils font une vie d'enfer à ceux qui vivent dans un lieu donné, il arrive même qu'ils pénètrent dans le corps d'un innocent et hurlent des horreurs par sa bouche. A la lecture de ces dernières lignes, le lecteur rationnel tiquera probablement en souriant en coin: allons donc! On nous parle d'abord de vampires, voici maintenant des démons! Et puis quoi encore? Pourtant, que l'on soit croyant ou athée, chacun a déjà entendu parler de ce genre de choses, effectivement. Le cinéma (et ne parlons pas ici de la célèbre mise en scène de William P.Blatty dans "L'Exorciste" qui, quand même, via Pazuzu, fait de notables allusions au continent africain (courts passages des 3 premières versions, lesquelles seront abondamment illustrées et étudiées dans une rubrique du G.E.S.O) et la télévision ont souvent parlé de cas très bizarres et inexpliqués. On a noté qu'un couvent de bonnes soeurs entier a jadis succombé à la possession démoniaque, ce que l'on a vite fait de mettre sur le compte de l'hystérie collective). Le culte Vaudou et, mieux, les témoignages saisissants et criants de vérité que m'ont légué un ex-collègue ayant longuement patrouillé le continent africain, ne permettent pas de mettre en doute l'existence du phénomène. Le problème réside justement dans le fait que l'esprit populaire veut trop facilement faire une liaison avec les divinités maléfiques, il y a une confusion dans le terme de "démons". Remarquez en effet que Jésus-Christ, dont l'existence n'est actuellement plus considérée comme une hypothèse purement catholique mais bien comme une réalité historique (qu'il soit considéré comme le Sauveur de l'Humanité ou comme un simple prophète importe peu dans le cas qui nous concerne) a délivré un pauvre bougre d'une quantité de "démons" qui l'habitaient et le torturaient. Il les a "transférés" dans un troupeau de cochons, lequel s'est précipité dans un ravin. Par contre, Jésus fut mis au moins trois fois en présence du Diable, selon la Bible, lequel le tenta en lui proposant mille richesses s'il consentait à se prosterner devant lui, etc... Vous remarquerez donc la différence de modus operandi ainsi que la différence de "thérapie". Il s'agit bien ici d'un "démon ordinaire", cette espèce d'entité volatile et désordonnée dont nous parlions plus haut et qui n'attend qu'une "porte ouverte" (subjective a priori) pour se substantiver via l'être qu'il parasite. Ce genre de choses pourrait aujourd'hui se traiter par la psychanalyse, entre autres, (et ne s'agit-il pas là d'analyse de l'âme?) mais à cette époque de l'Egypte (très) ancienne, où les hommes se cachaient au moindre coup de tonnerre et mangeaient le corps de cadavres pour s'approprier leurs...âmes, il en allait évidemment tout autrement.

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