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Ivan Vazov

Le célèbre théâtre Vazov à Sofia - d'après un échantillonnage de photos provenant de Mme Totka Voirin et M. Erix ternisien Ivan Vazov est né à Sopot en 1850 et c'est dans cette ville qu'il termina ses études primaires.

Il continue ses études au lycée de Kalofer où Botio Petkov (le père de Christo Botev) est professeur. En 1868 Vasov revient à Sopot sous l’insistance de son père afin de l'aider dans son commerce, mais ce n'est pas le genre d'activités auxquelles il veut se soumettre toute sa vie; il trouve sa vocation: faire de la poésie. Son père l’amène en Roumanie chez son oncle qui est également commerçant, ce qui n'empêche pas Vasov de continuer d'écrire.

Mais la vie en Roumanie est aussi importante pour la formation du poète. A Braila il fait connaissance avec les révolutionnaires bulgares. Après qu’il soit retourné en Bulgarie, il devint professeur à son tour à Mustafa Pacha (localité portant aujourd'hui le nom de Svilengrad), après quoi il travaille comme traducteur. En 1875 ilm retourne à Sopot où il devient membre d’un comité révolutionnaire bulgare. Quand se déclenche l’Insurrection d’avril en 1876 Vasov quitte le pays et part pour la Roumanie, où il devient participant dans une organisation révolutionnaire bulgare, travaille comme secrétaire et publie sa première oeuvre “Praporetz et Gousla” (1876).
En 1877 il publie son deuxième livre “Les Chagrins de la Bulgarie”. Vasov se manifeste comme un créateur, un homme de société, un homme d’action révolutionnaire. Il devient le rédacteur des revues politiques «Science» et «Aurore». Il quitte cependant la Bulgarie à cause des persécutions entamées contre les russophiles et il s’installe à Odessa où il écrit «Sous le joug», un roman qui présente l’éveil national du peuple bulgare au temps de l’Insurrection d’avril.
En 1889 l’écrivain s’établit à Sofia où il écrit la revue Dennitsa. Vasov travaille dans tous les genres littéraires. Il est l’auteur des recueils de poésie comme “Praporetz et Gousla”, “Les chagrins de la Bulgarie” et la «Délivrance» qui nous donnent l’idée de la réalité en Bulgarie au temps de la Première guerre mondiale. Il signe encore des oeuvres liées à la guerre. Ce sont notamment «Slivnitsa», «Sous le tonnerre de la victoire», «Chansons pour la Macédoine», «Le nouvel écho», «Ne pas périr» .
Le monde intime de l’écrivain est présenté dans son oeuvre «Lilas, ma fleur» . Il est l’auteur de beaucoup de poèmes dont le plus célèbre est “Gramada”.

Vasov est mort en 1921 à Sofia non sans avoir incontestablement énormément contribué à l’héritage littéraire bulgare. On peut d'ailleurs voir à Sofia le théâtre auquel on a donné son nom en sa mémoire (et vous pouvez en trouver l'image dans notre rubrique consacrée aux villes bulgares: Sofia en photos.

 

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